Marée haute Marée basse
De Max DUCOS chez Sarbacane
À travers un rideau de pins rouges, la plage. Vide à cette heure matinale, comme une page blanche prête à accueillir l’histoire de cette journée qui commence. » Profite… « , invite l’auteur complice. La marée descend, la plage grandit. » Déjà, tu n’es plus seul « , poursuit la voix-off, semant de nouveaux indices. Un homme traverse la scène, d’autres pêchent des coquillages. Au loin, un banc de sable apparaît doucement. Un cavalier s’approche ; les ombres rétrécissent. Tout au long du livre, la plage grandit et rétrécit avec la marée, se peuplant et se dépeuplant. Un enfant, Paul, entreprend la construction d’un château, puis d’autres arrivent et les pères s’en mêlent. La météo change, le groupe file s’abriter. Une fillette revient avec le beau temps, reprend la construction du château… À la tombée du jour on organise une grande fête et les deux enfants se retrouvent autour de leur huitième merveille à eux, totem fort et fragile de cette journée particulière…